En France, il y a énormément de débats polarisés sur la punition des enfants et comment amener un cadre pour vivre ensemble. Il y en a peu sur les sanctions des adultes. Et là encore, peu de nuance.
Pourtant quand on est coupable, la prison ne permet pas toujours de tirer les leçons (30% de récidive environ selon le ministère de la justice dans la première année suivant la sortie).
Quand on est victime, la prison n'efface pas toujours le préjudice. Et que faire quand le coupable sort?
Jeanne Henry explore une forme alternative, la justice réparative, dans son film juste et touchant Je verrai toujours vos visages.
Les trajectoires de coupables et de victimes, les intersections entre leur existence.
Du temps, de l'humain, beaucoup de temps, beaucoup d'humains pour réparer les blessures, les erreurs, soi et les autres.
Un film sensible et réflexif !