13 ans, c’est le temps qu’il aura fallu à l’autrice pour écrire cette BD.
Et après avoir refermé ce roman graphique, je ne peux que comprendre en quoi il lui aura fallu du temps pour mettre sur papier cet épisode de vie à la fois beau et terrible.
Dans Mes Mauvaises filles, Zelba revient sur la mort assistée de sa maman, qui a lutté toute sa vie contre une maladie respiratoire.
Décider de l’heure de la mort de votre mère, savoir que cette nuit que vous passez à ses côtés sera la dernière, respirer son odeur une dernière fois, sentir la chaleur de son corps avant que celui-ci ne refroidisse, écouter sa respiration, se remémorer les moments passés… comment mettre des mots ou des dessins sur ces émotions si fortes et déconcertantes ?
Sans tomber dans la pathos, l’autrice délivre un roman graphique d’une beauté cruelle et magnifique, un bel hommage à sa mère pleine de vie.
Et malgré la tristesse du sujet et des questions qu'il soulève sur la mort assistée, on rit, on s’émerveille et on sourit à la vie ! N’hésitez plus !